Ecoute Israël : Je suis le SEIGNEUR ton Dieu. C’est moi qui t’ai fait sortir d’Égypte, où tu étais esclave.
Les grands textes de la Bible
Actes 2
Tu ne voleras pas !
Qu’est-ce que Dieu veut de toi dans le huitième commandement ?
Dans le huitième commandement, Dieu veut que je l'honore comme l'unique propriétaire de toutes choses, en respectant le bien des autres et en mettant au service de mon prochain tout ce qu'il m'a confié.
A prier
Tu veux que je puisse vivre dans la plénitude du St-Esprit,
Seigneur.
Mais les dons que j'ai reçus de toi ne me suffisent pas.
Il y a toujours quelque chose qui me manque
pour être satisfait :
les biens des autres,
le succès des autres,
la joie des autres.
Il me faut tout, tout de suite, même lorsque c'est
au détriment de ceux qui n'ont pas le minimum ;
et autour de moi beaucoup de gens vivent
de la même manière.
Seigneur, nous mériterions
que tu nous laisses vivre dans notre insatisfaction
et nos injustices.
Nous ne pouvons nous aider nous-mêmes, Seigneur,
mais aie pitié de nous,
et permets-nous de réapprendre à donner.
Extrait de «10 x libre», Ernest Lange,
Presses Bibliques Universitaires
Tout est à Dieu. Il est l'unique propriétaire de toutes choses. Il prend soin de nous et nous assure notre pain quotidien.
Nous n'avons donc rien à craindre.
En effet, l'or et l'argent du monde entier m'appartiennent.
Aggée 2.8
Ce commandement condamne :
1. Le vol que punissent les tribunaux (mais n'oublions pas que la société est souvent plus coupable que le voleur);
2. L'appropriation d'objets trouvés ou appartenant à une collectivité, à «tout le monde» (outils de l'usine, papier de l'école ou de l'administration, etc.,);
3. Toute malhonnêteté secrète que les « braves gens » pratiquent impunément : trucs de foire et de publicité, bénéfices exagérés, contrebande, mouillage du lait, fausses déclarations d'impôts, usure, travail mal exécuté.
4. L'égoïsme du propriétaire. Quand nous détournons à notre seul profit ce que Dieu nous a donné pour le bien commun (avarice et gaspillage), nous sommes des voleurs et «la propriété» est devenue «le vol». En effet, tous les biens que nous avons demeurent la propriété de Dieu et c'est parce que nous en faisons notre propriété que Jésus les appelle des richesses « injustes ».
Dieu, qui nous confie nos biens, veut aussi nous diriger dans leur utilisation. Qu'il nous confie peu ou beaucoup c'est une joie de devenir les gérants d'un maître si bon et si généreux.
Notre foi exige donc que nous refusions toute société bâtie sur l'exploitation de l'homme.
«Que celui qui volait cesse de voler ; qu'il se mette à travailler de ses propres mains pour gagner honnêtement sa vie et avoir ainsi de quoi aider les pauvres.» Ephésiens 4.28
«Mettez-vous au service des autres, selon le don que chacun a reçu. Soyez comme de bons serviteurs qui prennent soin des dons variés de Dieu.»
1 Pierre 4.10
«Le groupe des croyants était parfaitement uni, de cœur et d'âme. Aucun d'eux ne disait que ses biens étaient à lui seul, mais, entre eux, tout ce qu'ils avaient était propriété commune.»
Actes 4.32
Le contentement est le remède à la convoitise.
A discuter :
1. Est-il bon d’être riche ?
Proverbes 30.8-9
2. Lire les textes de Moïse sur la proprité : Lévitique 25.8-17/23-28/35/38 et Deutéronome 23.19/24-35, 24.10-22
3. Pour quelles raisons, malgré le désir de justice qui est au coeur de l’homme, la société est-elle toujours injuste ?
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A méditer :
Inutile de t'enrichir malhonnêtement !
ni par vol —
ni par escroquerie —
ni en trompant ton voisin —
ou la communauté —
Ce que tu gagnes matériellement par ces moyens,
tu le perds en paix et en dignité personnelle.
Moi, le Dieu tout-puissant, je connais tes besoins.
Tu peux donner au lieu de prendre.
Extrait de «10 x libre», Ernest Lange,
Presses Bibliques Universitaires