Les grands textes de la Bible
Amos 2. 6- 16
Le baptême marque mon entrée dans l’alliance de grâce avec Dieu, la cène marque que je continue , et que j’entretiens la relation que Dieu a créée et maintient avec moi en Jésus. C’est le repas de l’alliance.
Lire quelques textes bibliques qui en parlent :
Luc 22.14-20, 1 Corinthiens 10.15-17 et 11.23-34
En prenant la Cène, le chrétien et l’Eglise expriment leur foi :
dans le sacrifice expiatoire du Sauveur,
Je retiens
Prenez, mangez
ceci est mon corps !
Buvez-en tous,
ceci est mon sang !
Faites ceci
en mémoire de moi !
dans l’unité de son Corps et
dans le retour de Jésus.
Comme le Baptême ne sauve pas, la Cène ne sanctifie pas.
Le Baptême suppose la conversion,
la Cène suppose la dépendance spirituelle de Christ.
La Cène nous rappelle d’abord le passé : Christ est mort pour mon péché. Son corps a été livré à la mort, son sang a été répandu.
La Cène nous ouvre les yeux sur le présent : Christ est vivant, il me lie à Lui en m’invitant à sa table, il me lie aux autres dont il fait des frères et des soeurs.
La Cène nous fait entrer déjà dans l’avenir : ce repas partagé annonce le Royaume qui vient. Le temps passe, mais il ne passe pas pour rien : le plan de Dieu se réalise, le Seigneur rassemble son peuple.
Passé, présent, avenir : la Cène est un carrefour.
Quand communier ?
“Je ne suis pas digne ...” Quand donc le seras-tu ?
La robe de noce est donnée sur le seuil de la salle de festin. Elle fait partie de l’invitation. L’invité n’a point à se la procurer ailleurs. Seule une volonté délibérée de persister dans une situation de désobéissance précise peut exclure un chrétien de la table sainte. Alors, il ne s’agit pas d’un refus de la cène, mais bien du Christ lui-même. En acceptant le pain et le vin, je manifeste que je continue à accepter la grâce de Dieu.
Je ne suis digne d’aucune grâce que Dieu m’accorde.
A discuter :
Comment la Cène a-t-elle évolué au cours des siècles ?