Les grands textes de la Bible
Luc 14:25-33
« Maître, apprends-nous à prier... »
Avons-nous cette même demande, ce même désir ?
Redécouvrons le modèle de prière que Jésus a enseigné à ses disciples.
Lisons dans Matthieu 6.9-13
Je retiens :
La prière nous relie
au Dieu souverain de l’univers,
dans une relation de confiance.
Que pensez-vous de cette prière ?
Voyez-vous une structure, un plan ?
Arrêtons-nous sur les premiers mots, ce que l’on appelle : l’invocation.
Catéchisme de Heidelberg
120 Pourquoi le Christ nous a-t-il commandé de
nous adresser à Dieu comme à notre Père?
Afin d'éveiller en nous, dès le commencement de notre prière, le respect filial et la confiance en Dieu qui doivent être à la source de notre prière, car Dieu est devenu notre Père par le Christ. Il veut bien moins nous refuser ce que nous lui demandons avec foi que nos pères ne le font pour les choses ordinaires.
121 Pourquoi est-il ajouté: qui es aux cieux?
Afin que nous n'ayons aucune idée terre-à-terre de la majesté céleste de Dieu et que nous attendions de sa toute-puissance tout ce qui nous est nécessaire pour le corps et pour l'âme.
Catéchisme de Genève
257 Venons-en au mot à mot de cette prière. Tout d'abord, pourquoi Dieu y est-il appelé "Père " ?
Puisque la prière suppose de notre part, avant toute chose, confiance et abandon, Dieu se nomme du nom le plus doux, celui de Père, afin que, bannissant toute crainte, nous nous tournions familièrement vers lui.
260 Pour désigner Dieu, pourquoi dis-tu notre Père, plutôt que mon Père?
Certes, chaque croyant peut l'appeler son Père, mais le Seigneur a employé le possessif au pluriel pour que, dans la prière, nous pratiquions l'amour fraternel, et que nous ne pensions pas exclusivement à nous-mêmes.
261 Que signifie: qui es aux cieux ?
On pourrait aussi bien dire: Dieu très-haut, tout-puissant, insondable...
Pour commencer, je dois bien savoir à qui j'adresse ma prière, au Père tout-puissant et miséricordieux que Jésus m'a donné.
« Notre Père ».
La prière chrétienne n'a pas un caractère exclusivement individuel. Elle possède une dimension communautaire. Il ne peut pas vraiment s'approcher du Père s'il est éloigné de ses frères ou séparé d'eux par des murs d'inimitié ou d'indifférence.
C'est ce que l'adjectif « notre » veut souligner. « Ce mot nous tire de la solitude » (T. Sorg) pour nous incorporer à la communauté.
La prière individuelle du croyant n'est pas la prière d'un solitaire renfermé sur lui-même et sur ses intérêts privés, étranger au monde des autres. S'il peut s'adresser à Dieu et l'appeler Père, c'est parce qu'il a été adopté comme fils, en Christ. Et il est en Christ avec tous ceux qui, comme lui, ont été rachetés pour former le peuple de Dieu. Sa vie est liée à la leur.
Invoquer « notre » Père implique d'en finir avec toute forme de discrimination ou d'apartheid, avec toute séparation pour motifs raciaux, sociaux, culturels, économiques ou même pour des différences de tempérament.
« Notre Père qui es aux cieux ».
Cette riche métaphore nous parle de l'immensité de Dieu et de la portée illimitée de sa présence.
Mais l'immanence? illimitée de Dieu n'exclut pas sa transcendance?, ce que reflète aussi le Notre Père. Le Dieu qui est infiniment proche est aussi infiniment loin de nous. Il est le tout Autre, sans que cet éloignement empêche sa relation avec nous.
? Mots à expliquer !
Que Dieu soit dans les cieux nous fait penser également à sa sainteté. La confiance filiale ne doit jamais exclure la crainte de Dieu.
Les termes mêmes du Notre Père nous aident finalement à comprendre la souveraineté de Dieu.