23 septembre 2012 / Apocalypse 4
Intro
Alors que nous entrons dans une nouvelle partie du livre de l’Apocalypse, je vous en rappel la clé :
Révélation de Jésus-Christ qui sont les premiers mots du livre.
L’ouverture nous présentait un portrait majestueux du Seigneur vivant au milieu des Eglises.
Les chapitres suivants, sous la forme des 7 lettres, faisait le point sur la situation des différentes Eglise. Chacune devait à sa manière garder le sens de la présence invisible, mais bien réelle, de Son Seigneur. Ces 7 lettres courtes et incisives est une mise en garde contre une idéalisation de la vie de l’Eglise. Chaque Eglise réussit plus ou moins bien à accomplir son rôle de présentoir de la lumière de Jésus.
Y-a-t-il une vie et un témoignage, Y a-t-il un témoignage et une vie ?
C’est cela qui suscite l’intérêt du Seigneur. Et nous nous sommes interrogés sur notre vie d’Eglise et notre vie personnelle en fonction de cet intérêt.
Mais à peine la révélation «de ce qui est» est achevée, que la voix résonne à nouveau et invite Jean à découvrir «ce qui doit arriver ensuite».
v. 1 Une porte ouverte dans le ciel
La bonne nouvelle, l’Evangile, c’est que la porte du ciel est ouverte.
Ouverture a une réalité étrangère aux hommes : le ciel. Lieu de la présence de Dieu. Ciel est un réalité invisible aux hommes. Autre dimension dans laquelle Jean ne peut entrer que transporté par l’Esprit.
La voix qui conduit Jean, est celle de son Seigneur.
Ce qui doit arriver ensuite.
Comment commence la vision de ce qui doit arriver ?
v. 2 - 3 La vision du trône
Dieu juge bon de révéler d’abord ce qui est le coeur de tout : son trône.
Le lieu où tout se décide, d’où tout part, rayonne, émane. Le poste de commandement de la création.
Souvenons-nous que l’Apocalypse est un livre d’images qui évoquent des vérités. Nous sommes inviter à faire l’effort de laisser parler ces images, ces tableaux. Alors nous serons transportés à prendre de la hauteur par rapport à notre expérience. L’objectif est de voir le grand tableau d’ensemble dans lequel s’inscrit notre vie et notre témoignage.
Les visions mélangent des éléments provenant des livres d’Ezéchiel, Esaïe et de l’Exode.
Dans ce ciel où Jean est transporté, une chose domine : un trône. Le mot est utilisé quatorze fois dans le chapitre 4, dont douze fois pour désigner le trône de Dieu. Le texte ne permet pas de satisfaire notre curiosité en répondant à la question : « Il est comment, Dieu ? » Mais il affirme avec force que Dieu est sur le trône et que dans le « sanctuaire céleste » le trône est le centre de tout, le trône éclipse les autres acteurs et objets de la scène.
Nous croyons comprendre ce que veut dire « Dieu règne », et pourtant nous n’avons aucune expérience réelle d’un trône ou d’un règne !
Les premiers lecteurs de Jean connaissaient le pouvoir impérial de Rome et savaient trop bien ce que voulait dire « César règne ». Ils savaient ce qu’il en coûtait de refuser de plier le genou et de dire : « César est Seigneur ». Mais pour nous, dans nos démocraties où chacun règne, cela n’a plus le même impact.
Alors, que veut dire vraiment l’affirmation selon laquelle Dieu règne ?
Le pouvoir de Dieu est absolu. Absolument bon, absolument saint, absolument juste... mais absolu quand même ! Par la vision du trône, l’Esprit veut élargir, agrandir notre vision de Dieu lui-même, pour nous libérer des conceptions étriquées qui nous empêchent de jouir de la grandeur infinie de celui qui est devenu notre Père en Jésus-Christ.
De Dieu le Père, Jean n’aperçoit que la gloire.
La lumière, l’arc-en-ciel aux reflets d’émeraude, l’aspect divers et insondable du jaspe; probablement l’opale avec le double aspect étonnant de cette pierre qui offre un changement de couleur incessant, une espèce de double reflet.
Cette référence à la lumière et aux pierres manifeste une distance infranchissable.
Dieu seul est assis sur le trône et, comme l'écrit un commentateur, l'Apocalypse est là pour nous apprendre que le vrai culte de Dieu est le culte du vrai Dieu.
v.4-7 Autour du trône, la cour
Entourage symbolique, la cour impériale : le monde divin
24 vieillards + 4 animaux + 7 lampes.
Pour les 7 lampes, c’est l’Esprit de Dieu dans sa plénitude, devant le trône Dieu qui se communique, communiquant la Parole de Dieu.
24 vieillards - anciens. 3 attributs principaux, vêtements blancs, trônes et couronnes. Représentants la totalité de l’histoire, le temps de l’histoire devant Dieu, tout Israël et tout l’Eglise.
ls communiquent aux hommes une certaine connaissance des enchaînements historiques, ils présentent des prières des saints, ils demandent l’accomplissement de l’Histoire.
4 animaux . 4 chiffre de la création, de l’univers sensible.
aigle éternité, lion gloire, taureau puissance, homme sagesse.
Représente à la fois la Création devant Dieu et Dieu tourné vers la création, aile et yeux omniprésence, yeux innombrables exprime la communion avec la connaissance de Dieu.
Histoire et Création en relation avec Dieu. Relation étroite du créateur avec sa création car en même temps au milieu du trône et autour de lui.
v. 8-11 Le culte céleste
Les 4 êtres vivants proclament la sainteté de Dieu
Dieu saint. C’est la fonction de la création qui est autre que Dieu. Ils rendent la gloire, l’honneur et la grâce.
La création est faite pour rendre gloire et attester la sainteté de Dieu.
Entraînés les 24 anciens accomplissent l’adoration dans l’oeuvre de l’homme : genoux à terre, jet de leur couronnes. Ils rapportent à Dieu la gloire, l’honneur et la puissance.
Leurs actes, la prosternation et le jet de leur couronne implique celui de toute l’espèce humaine.
Le premier volet de notre adoration est de dire tout haut : c’est toi qui as tout créé, c’est par ta volonté que tout était et que tout a été créé.
Conclusion
1. Dieu est présenté à Jean comme celui qui est et celui qui fait être.
L’objectif du Seigneur de l’Eglise est de forger une Juste vison de Dieu, juste image de Dieu, pour conduire à une juste confiance en Dieu en toutes circonstances.
2. La vision du trône glorieux se donne contre toutes les répliques, les contrefaçons terrestres que les différentes puissances du monde veulent établir sur les hommes. C’est une vision libératrice.
3. Le centre de tout, c’est Dieu et sa gloire. Et nous avons à replacer la recherche de la gloire de Dieu dans nos vies et dans l’Eglise.