27.02.2011 / Esaie 49-14-15 / 1 Corinthiens 3.16-23 / Matthieu 6.24-34
Jésus présente un projet de vie à ses disciples dans le sermon sur la montagne. Ce projet correspond à celui que Lui-même vit : vivre une vie focalisée sur le Père. Le disciple considère Dieu, la loi et la foi à partir des paroles et de la vie de Jésus qui accomplit la justice de Dieu.
L’amour de l’argent se manifeste concrètement par le souci du lendemain, les inquiétudes au sujet de la survie (boire et manger) et du paraître (vêtements).
Que l’on soit d’une nature inquiète ou d’une nature insouciante, Jésus nous entraîne vers une quête qui nous oriente vers l’essentiel, le fondamental dans la vie.
L’antidote à l’inquiétude, qui ronge notre vie plus qu’elle ne la prolonge, c’est d’être habiter par une recherche, celle du royaume de Dieu et de sa justice.
Pour abandonner l’inquiétude, Jésus nous inspire sa confiance dans le Père céleste. Il est bienveillant et généreux pour ses créatures dont l’être humain n’est pas la moindre. De plus, Il connait parfaitement nos besoins.
Ce Père bienveillant et au courant de nos besoins nous inspire la confiance qui neutralisera l’assaut des vagues d’inquiétudes.
La confiance nous entrainera dans une activité, celle de la recherche prioritaire (donc pas unique !) du royaume. Cette recherche d’autre chose que la satisfaction de ses besoins nous distinguera de l’incroyant. Lui, il s’inquiète de ne rien manquer, car il ne sait pas que Dieu sait.
L’incroyant s’inquiète pour la survie, l’auditeur de Jésus se met en quête pour la vie selon Dieu.
Jésus est le maître sur ce chemin de confiance. Jésus a obéit à son Père et n’a eu d’autre inquiétude que de faire ce que le royaume et la justice de Dieu attendait de lui.
Il a suivi ce parcours en accomplissant la justice. Il arrivera à manquer de vie, mais Dieu a pourvu en le relevant d’entre les morts.
Laissons-nous adopter par le Père de Jésus, ce Père qui sait, et maintenons nous en confiance sur notre chemin.