01.08.2010 / Luc 12.13-21 / Col 3.1-11 / Qohéleth 1.2;2.21-23
Les questions d'héritage peuvent empoisonner des vies et des relations familiales.
A un homme qui demandait à Jésus de régler un tel problème, Jésus l'oriente à se questionner sur l'importance qu'il accorde à cette question pour sa vie. C'est que la question n'est pas là. Sa vie n'est pas là.
"Même dans l'abondance, la vie d'un homme ne dépend pas de ce qu'il possède."
C'est vrai, il n'y a pas que l'argent dans la vie ! Comme on le dit facilement. Mais, nous pouvons être riche de beaucoup d'autres choses : famille, santé, travail, culture, vie sociale, ...
Nous pouvons faire dépendre la valeur de notre vie de différentes richesses. Nous voulons nourrir notre vie selon un menu que chacun compose. Nous venons à croire que notre vie dépend de ces composants sélectionnés, en tous cas la qualité de notre vie.
Jésus ajoute la parabole de l'homme qui croit avoir atteint le but de sa vie. Il a engrangé une abondante récolte et il peut profiter de sa vie. Dieu lui confirme qu'il a atteint la fin de sa vie et la lui reprend en déclarant son attitude de folie, de non sens de la vie.
Jésus conclut : "Voilà ce qui arrive à celui ..., mais qui n'est pas riche pour (auprès de) Dieu !"
Croire que sa vie dépend de Dieu entraîne à :
La reconnaissance. Ce que j'ai et ce que je suis n'est de mon mérite, je le reçois.
Au partage. L'homme de la parabole, tourné vers ses biens pour lui, s'est investi pour les conservé et a perdu sa vie. Partager, c'est prendre le risque de se mettre dans une situation où l'on doit de nouveau recevoir, c'est garder sa vie dans la dépendance de Dieu.